Handball. Retour sur une aventure exceptionnelle : l'histoire de Bérangère Beauclair, capitaine du CA Évron

Depuis quand êtes-vous au club ?

J'ai commencé le handball en 2001, après notre déménagement à Évron. Je suis passée en senior en 2010. Avant, je faisais du judo, mais avec ma sœur Clémence, on voulait tester un sport collectif. À l'école, beaucoup de nos copains jouaient au hand, alors on a essayé et on est restées !

Qu'est-ce qui vous a marquée au club, et pourquoi arrêter maintenant ?

Quand je suis arrivée en senior, il n'y avait plus d'équipe. On est parties du plus bas niveau départemental pour grimper petit à petit jusqu'en pré-nationale, puis Nationale 2. On a connu des années difficiles : peu de joueuses, pas de salariés… Puis la nouvelle génération est arrivée, avec une belle dynamique. J'ai eu un enfant en 2021, et ça a été un vrai défi de revenir. Mais là, je sens que je n'ai plus le temps ni l'énergie pour m'investir comme avant. Il faut être à la hauteur de l'engagement des coéquipières, du staff, de Nathan. J'ai bouclé la boucle.

Qu'est-ce que le handball représentait pour vous ? Et votre rôle de capitaine ?

Le hand, c'est une partie énorme de ma vie. Deux entraînements par semaine, puis trois ou quatre avec la N2. Ce n'était pas simple avec la vie pro et familiale, mais Nathan m'a fait confiance. Être capitaine, c'est une grande fierté. Voir les jeunes que j'ai coachées enfant évoluer à ce niveau, c'est fort.

Votre plus beau souvenir au club ?

Bercy, sans hésiter. Mais aussi toute l'ascension, depuis la pré-nat jusqu'à la N2. On a gravi chaque échelon, sans imaginer aller si loin.

Des obstacles marquants dans votre carrière ?

J'ai eu deux ruptures des ligaments croisés en 2010 et 2012. Mais je suis revenue. Et puis, il y a eu la maternité. Se réathlétiser après un enfant, c'est un vrai challenge. Heureusement, j'ai été bien entourée.

Que retenez-vous de l'aventure évronnaise ?

L'esprit familial. Les coachs, nos "petites mamans", les souvenirs avec Micky… On a