Evron. L'association I-Care est venue parler de la santé mentale des personnes exilées

Mardi 13 mai, au Nymphéa, les bénévoles pour l'apprentissage du français ont échangé avec Séverine Rousseau de l'association I-Care 53 (centre de ressources et de prestations de soins en santé mentale). Les bénévoles ont présenté le profil des personnes suivies. Ukrainiens, Guinéens, Afghans, Azerbaïdjanais, Mexicains, Pakistanais révèlent la diversité des origines des personnes suivies. "Les expériences des salariés travaillant à I-Care mettent en lumière le manque de soins en santé mentale concernant les personnes exilées. Notre objectif est de proposer des consultations sur le psychotraumatisme. A partir du moment où il y a exil, l'accompagnement par I-Care 53 est possible, indique Séverine Rousseau. Nous travaillons près des exilées, mais aussi près des personnes qui les accompagnent. Les soins proposés en groupe ou en individuel ciblent le psychotraumatisme, l'exil et l'interculturalité." La rencontre a permis aux bénévoles de s'informer et éventuellement diriger le public concerné. Renseignements sur icare53.fr.