Depuis le 31 décembre, le syndicat mixte du foirail n'existe plus. Pourtant, les commerçants de bestiaux mayennais continuent leur marché du mardi matin à Laval. « Ce matin (Ndlr : le 19 janvier), il y avait 270 animaux. Il y a une vie ici. On ne comprend pas pourquoi on veut nous empêcher de travailler », s'étonne Jean-Paul Weber, président de l'association des commerçants de bestiaux de la Mayenne. Face à la baisse d'activité commerciale, le syndicat mixte a décidé de se dissoudre. Les sept hectares du foirail, situés en pleine zone d'activité des Touches, seront mis en vente. Le terrain appartient à la mairie de Laval. « La mairie nous donne l'autorisation, en attendant la vente des terrains », annonce Jean-Paul Weber. Du côté de la ville, on explique avoir « une tolérance. Après, ils gèrent l'ensemble. Nous ne voulons, ni ne pouvons intervenir ». Les commerçants nettoient le foirail, après utilisation. Pour les risques d'accident, le président « s'occupe des assurances ». Cette situation pourrait bien durer. Au moins jusqu'à la vente des terrains.
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