Andouillé. Effectif, nombre d'interventions, médaillés... le bilan des pompiers pour la Sainte-Barbe

Samedi 14 décembre, en fin d'après-midi, la caserne a accueilli son personnel, ses bénévoles, les élus, représentants de casernes voisines.

La caserne a un effectif de 35 personnes. Le lieutenant Sébastien Mordret assure son bon fonctionnement. Il existe à ses côtés une amicale présidée par Jonathan Merer.

Il y en a eu 250, en 2024 : 174 SAP (secours à personnes), 28 AVP (accident de la voie publique), 20 incendies, 25 OD (opérations diverses) et trois pour risque technologique.

"Il est possible de recruter des personnes en tant que pompiers de journée"

Une médaille départementale a été remise à Laurent Marandeau et à Emmanuel Mérienne pour dix années de services. Le caporal-chef Emmanuel Mérienne a été nommé sergent ; Delphine Guenery 1^re classe est passée caporal et l'adjudant Alexandre Joly adjudant-chef.

Il a été souligné l'engagement de la mairie qui met à disposition quatre de ses agents, ainsi qu'une entreprise locale. " Si des personnes sont disponibles en journée et possèdent la compétence poids lourds, nous pouvons les accueillir, précise Sébastien Mordret. Il est possible de recruter des personnes en tant que pompiers de journée, des personnes qui n'habitent pas Andouillé mais qui y travaillent en journée. N'hésitez pas à contacter le chef de centre. " Un appel est lancé aux agriculteurs qui ont du temps libre (périodes creuses). Des conventions avec le Sdis peuvent être mises en place.

Une minute de silence a été observée à la suite du décès de Roger Mille et une lettre a été lue pour remercier et saluer l'efficacité de l'équipe de sapeurs qui est intervenue et qui a sauvé la vie de Gilbert Lelièvre.

Le député Yannick Favennec s'est indigné du fait que le décret sur les retraites ne soit pas appliqué alors qu'il avait été adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale. "Nous ne sommes pas à la hauteur au niveau des urgences (pas le personnel, mais les moyens matériels). Nos pompiers sont de plus en plus sollicités et doivent intervenir parfois très loin de leur centre de secours."