Mayenne. Mayenne : Un nouveau projet avec Christian Poincheval

Il s'agit avant toute chose d'une aventure humaine, souligne Christian Poincheval, l'inventeur du Nord Mayenne, connu entre autres pour sa pilule qui parfume les flatulences à la rose, à la violette ou encore au chocolat. Depuis lundi 26 octobre, lui et son épouse, Evelyne, en partenariat avec la Ville de Mayenne, appellent les Mayennais à collecter un maximum de bouteilles d'eau en plastique, vides. Celles-ci serviront à la construction d'une œuvre monumentale. « Cette œuvre sera participative. Nous souhaitons qu'un nombre important d'habitants du quartier du Pommier, où sera située l'œuvre, participent à cette aventure. » Les enfants de l'école Pierre-et-Marie-Curie sont impliqués dans le projet.
La démarche s'inscrit dans le cadre de la Cop 21, c'est-à-dire la Conférence internationale sur le climat qui se déroulera à Paris fin novembre. « Nous voulons sensibiliser les habitants sur les enjeux du réchauffement climatique. Sans faire de leçon de morale, au contraire nous voulons que cela se déroule dans la bonne humeur et la fête. » Le projet mené dans le quartier du Pommier pourrait être labellisé dans le cadre de la Cop 21.
Le top départ de l'animation a été donné avec le lancement de la collecte de bouteilles, à l'Agitato, à l'école Pierre-et -Marie-Curie et aux Châteliers. « Ensuite, il va falloir faire en sorte que les adultes viennent nous aider pour la construction de notre œuvre. La première tâche sera de percer les bouteilles et en faire des guirlandes qui serviront de support à la structure en bois. “L'Igloo du jardinier” pourra accueillir jusqu'à trois personnes en même temps. » Et dans cet igloo, il sera possible d'apprécier le travail réalisé par Evelyne Poincheval avec des jeunes de 16 à 17 ans à l'atelier voix du pôle ressources régional culturel et artistique de la cité scolaire Paul-Scarron, de Sillé-le-Guillaume. « Ces jeunes ont exploré les mots “habitat”, “habitant” et “territoire” de façon sensorielle. En fonction de notre héritage, de notre vécu, les mots ont une saveur différente, des odeurs, des images ou des sons. On y trouve une unicité. Pour moi, l'écologie est reliée à ces trois mots. Nous sommes responsables de ces trois mots dans nos vies. » Les textes écrits par les jeunes sont mixés avec des musiques, des bruitages. Des articles de la charte de l'environnement seront également lus dans l'igloo.
Les personnes intéressées par le projet peuvent contacter Aurore Fontaine au 02 43 30 21 21.