« La jeunesse est une source d'espérance pour l'avenir du pays. Les jeunes aujourd'hui sont porteurs d'une énergie créatrice mais encore faut-il qu'on leur offre les bonnes conditions pour satisfaire leur liberté d'entreprendre. Après les 30 glorieuses, puis les 30 piteuses, avec eux nous aurons peut-être les 30 audacieuses », analyse Samuel Tual. .
L'intervention du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a aussi joué sur le moral des troupes patronales. « Il nous a dit que le gouvernement gardait le cap sur le Pacte de responsabilités. Le pire eut été qu'il soit remis en cause comme le réclament certains à gauche. Et puis il y a sa déclaration sur les 35 heures : “La gauche a pensé que la France pouvait aller mieux en travaillant moins. C'était une fausse idée !” Il a dit tout haut ce que beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent tout bas y compris au sein du gouvernement. Sur le droit du travail qu'il trouve obèse, nous sommes sur la même longueur d'ondes. » Des messages encourageants de la part de celui que Samuel Tual verrait bien prendre le poste de ministre du Travail dans le cadre d'un ministère de l'Economie élargi. « Les intentions sont là et maintenant il faut passer à l'action. Si rien n'est fait dans les six mois qui viennent, c'est mort puisqu'après il y aura la campagne des primaires à droite, ensuite celle de la présidentielle 2017 qui figera toute réforme », estime le patron du Medef. Il y a donc urgence à agir. « Les conditions d'une reprise sont là : parité euro-dollar pour relancer les exportations, taux d'intérêt bas pour accélérer les investissements. Depuis quelques mois le marché de l'interim repart. La France peut donc doper sa croissance si on lève les poids qui pèsent et freinent les entreprises. »
Quelques jours avant l'université du Medef, Samuel Tual est intervenu lors d'une table ronde sur le travail à la rentrée politique de François Fillon, l'un des candidats à la primaire à droite. Faut-il voir là le signe d'un engagement politique ? « Pas du tout, si le PS m'avait invité j'y serais allé ! La question du travail dépasse les clivages politiques », tranche Samuel Tual.
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