Laval. Une soixantaine de logements en projet rue Victor Boissel

Decroix Promotion, promoteur immobilier, a présenté son projet immobilier pour la rue Victor-Boissel, à Laval, à l'occasion d'une réunion de concertation avec les riverains proches. C'est un immeuble composé d'une soixantaine de logements et d'un restaurant de 200 m² qui devrait sortir de terre au niveau de l'actuel restaurant Lo Voglio, lequel fermera ses portes définitivement. Les parcelles concernées sont actuellement celles de quatre propriétaires.

De grands appartements, et des plus petits

Plus précisément, 65 logements sont prévus. "Notamment de grands appartements car il y a de la demande en accession libre", a indiqué Boris Fau, de Decroix Promotion. La mixité sera assurée par des logements plus petits. Ces logements seront dotés d'un maximum de belles terrasses privatives. "On souhaite que les gens s'y sentent aussi bien que dans une maison à 15 minutes de Laval."

En rez-de-chaussée, un restaurant d'une capacité au moins équivalente ouvrira ses portes. L'ADMR et le cabinet d'infirmiers déjà installés sur les lieux y retrouveront des locaux. Chaque logement possédera au moins une place de stationnement en sous-sol. "Il y aura un impact au niveau du chantier, qui durera environ deux ans, et notamment en termes de nuisances. Nous ferons au mieux", a assuré Boris Fau. "Nous avons voulu un projet cohérent, avec un front bâti sur la rue Victor-Boissel, avec des jardins à l'arrière. Nous participons au renouvellement urbain de ce quartier."

Premier coup de pioche au mieux dans un an

Le bâtiment, qui sera en forme de T, répondra aux nouvelles normes environnementales. Il s'élèvera à des niveaux R + 3, +4 et +5. L'architecte du projet complète : "Sur le visuel, vous pouvez voir des toitures en haut, qui donnent l'impression d'avoir de petites maisons sur le toit."

Le permis de construire n'a pas encore été déposé, et devra attendre les concertations nécessaires avec les riverains proches, comme la Ville le souhaite pour chaque nouveau projet de ce type. Le premier coup de pioche ne sera pas donné avant un an, et le chantier devrait durer près de deux ans.

Un riverain s'est inquiété de la hauteur de ce bâtiment, qui ne correspond pas, selon lui, à "l'âme du quartier" : "Cela donne directement sur mon jardin, et donc sur ma piscine."

"Il faut dialoguer"

Bruno Bertier, premier adjoint au maire notamment chargé de la transition urbaine, a tenu à le rassurer : "C'est pour ça que l'on fait cette réunion. Nous sommes fiers d'avoir pu faire bouger certains projets. Il y a des cas personnels, il faut dialoguer. Mais de toute façon, il y aura des constructions. Nous devons refaire la ville sur la ville."

Autre souci remonté, celui de la circulation, déjà dense dans la rue, et d'un stationnement pauvre en quantité : "C'est bien là-dessus que l'on se penche", a affirmé Bruno Bertier, ajoutant qu'il serait peut-être nécessaire de détecter de possibles poches de stationnement. D'autant plus que deux autres projets immobiliers sont en discussion non loin : sur l'ancien site d'Enedis à quelques dizaines de mètres, et rue de la Baclerie sur le site de Bruneau Brocante.