C’est finalement plus à leur retour en France qu’Agathe Bourgeois, 36 ans, et Samuel Ruet, 35 ans, ont découvert les contraintes liées au Covid. De septembre 2020 au 21 décembre 2021, le couple, résidant à Mayenne, a voyagé à travers quinze pays d’Europe. « Nous avions prévu de prendre une année sabbatique pour partir en Australie. Finalement, les frontières ont été fermées avec la pandémie. Mais nous avions l’autorisation de notre employeur pour partir alors nous avons revu nos plans », résume Agathe.
Pour suivre les cours d’anglais qu’ils avaient déjà payés, les deux voyageurs ont décidé de partir en Irlande pour quelques mois. « Nous avons commencé par du jardinage pour notre premier woofing. » Le couple a ensuite pris la direction de Cambridge pour finir ses cours en présentiel. Ensuite, c’est l’Écosse qui attend le couple avec deux woofing. « Là-bas, nous avons décidé de rentrer en France pour nous débarrasser de notre voiture qui était gênante. De là, nous sommes allés en Islande pour trois mois. » Ce pays a été le coup de cœur d’Agathe et Samuel.
Cinq plans de secours
Le couple n’avait rien programmé. « On avait toujours cinq plans de secours et nous choisissions nos destinations en fonction des activités que nous souhaitions pratiquer : des activités en extérieur, proches de la nature, autour du fromage, du vin… Et nous avons réussi à faire tout ce que nous voulions, jusqu’à la réalisation d’huile d’olive en Sicile au pied de l’Etna. »
Hollande, Portugal, les Açores, Serbie, Monténégro, Slovaquie, Autriche, Grèce ou encore Sicile… Au total, le couple de Mayennais aura parcouru 37 000 km en ferry, en train, en avion, en voiture, en bus, en van et même à vélo.
« Nous avons fait énormément de randonnées. » L’une d’elles, en Slovaquie, aurait pu mal tourner.
Nombreux souvenirs
De leurs voyages, Agathe et Samuel ont ramené de nombreux souvenirs et quelques savoir-faire. « En Islande, j’ai appris à faire du pain et je me suis pris de passion pour la boulangerie. J’ai appris aux gens que j’ai croisés durant notre périple à en faire à leur tour et ils m’envoient encore des photos pour me montrer qu’ils continuent d’en faire », sourit Samuel.
Les échanges avec la population ont été riches également.
Quelques jours après leur retour au travail, Agathe et Samuel se posent des milliers de questions sur ce qu’ils vont faire de cette expérience. « S’il n’y avait eu que moi, je ne serais pas rentrée », ose Agathe.
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