Il y a tout juste un an, Jean-François Guihéry créait la brasserie de l'Arborescence dans sa ferme à Saint-Georges-Buttavent. Une activité qui permet alors à l’éleveur bovin de se diversifier mais aussi "de créer du lien".
En effet, dès l’ouverture de la brasserie en juillet 2020 il décide d’installer des bottes de paille, tourets et autres canapés dans la cour pour que les gens viennent déguster ses bières bios, échanger, se rencontrer.
Mais n’ayant pas de licence IV, le paysan brasseur ne peut ouvrir que six soirs dans l’année sur dérogation de la municipalité.
Un lieu pour se retrouver chaque fin de semaine
Cette année, le professionnel ambitionne de créer un lieu pérenne.
L’occasion aussi de goûter la dernière création du paysan brasseur, "une black IPA, la 5e de la gamme de l’Arborescence. Je proposerai aussi des vins bios et du sans alcool", précise-t-il.
Un financement participatif pour pérenniser le bar
Et s’il est sûr de pouvoir ouvrir pour au moins six soirées, "pour la suite, j’ai besoin de trouver des financements car créer un bar coûte cher."
Entre l’achat de la licence IV, "qui coûte en moyenne 5 000 €", la création de sanitaires, l’installation d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite et l’achat du mobilier, cela représente un coût global de 17 000 €. "J’aimerais aussi installer un poêle à bois dans la brasserie pour que le bar fonctionne toute l’année."
Pour mener à bien ce projet, une campagne de financement participatif sur le site Tudigo s’ouvrira le 19 mai. "Chaque don, qui peut aller de 5 € à 1 000 €, sera récompensé par un contre-don", précise le paysan brasseur.
Un événement culturel sur deux jours en août
Parmi eux, des places pour assister au premier événement culturel organisé sur le site, les 20 et 21 août 2021, baptisé L’envers du décor, soirée à cœur ouvert.
Six groupes locaux
En guise de scène, la terrasse de la brasserie. Six groupes locaux, professionnels et amateurs, s’y succéderont.
La cour fera office de fosse. "On installera un bar, des food-truck et un camping", dévoile Jean-François Guihéry, qui mise beaucoup sur la décoration. "Avec des amis, on va créer des constructions, des jeux de lumière."
Les deux soirées seront limitées à 500 personnes et se dérouleront uniquement sur réservation. Si l’événement fonctionne, l’objectif est de le reconduire chaque été, "en restant sur quelque chose de petit. Au long terme, j’aimerais faire graviter d’autres choses liées à la culture autour du bar. Pourquoi pas monter un chapiteau toute l’année pour accueillir des conférences, des réunions", imagine déjà le Mayennais.
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