[caption id="attachment_33772332" align="alignnone" width="800"] Ronan Beaulieu et sa compagne Anne-Sophie Therreau ont repris la Maison de la Presse
sur la place de la Trémoille. (©CDLM)[/caption]
Ils ont changé de vie. Ronan Beaulieu était responsable en informatique. Sa compagne, Anne-Sophie Therreau, était assistante de direction. Ils sont désormais buralistes. Depuis le 2 mars, ils sont gérants de la Maison de la Presse, située sur la place de la Trémoille à Laval (Mayenne). Ronan Beaulieu a débuté seul avant qu’Anne-Sophie Therreau ne le rejoigne, le 2 mai, à la fin de son préavis. « Nous voulions reprendre un commerce et le gérer à deux. La Maison de la Presse nous a été proposée. Nous connaissions bien. C’est la place du marché, elle est dynamique. Il y a le château à côté. Nous avons eu un coup de cœur. »
« Un coup de cœur »
Les deux Lavallois se sont lancés dans l’aventure. Entre la presse, le tabac, les jeux ou encore la cave à cigare, il a fallu rapidement se mettre au parfum. « Le panel de produits est très diversifié. On ne s’ennuie pas. » Le rythme de travail est intense. « On commence vers 6h30 pour finir entre 19 et 20h. Travailler pour soi est différent, on le fait avec plaisir. »
Quinze jours après l’ouverture, le confinement est annoncé. Ronan Beaulieu s’organise : « On a dû s’adapter, se protéger, gérer le flux… Nous voulions être à notre compte. Cela s’accompagne de responsabilités. »
Après avoir aperçu le bout du tunnel durant une journée, le 11 mai, le couple se retrouve confronté à un nouveau problème : la grève de Presstalis. Les quotidiens nationaux ainsi que de nombreux magazines ne sont plus livrés. « On espérait que l’activité reparte. La grève interrompt le dynamisme. Pendant le confinement, les gens étaient ravis que le magasin soit ouvert, l’ambiance était agréable. Avec la grève, le plus dur est de voir la déception sur le visage des clients quand ils ne trouvent pas leur journal. »
"On garde beaucoup de positif"
Le couple, d’un optimisme naturel, garde le sourire. « Ce n’est que temporaire. Dans ce métier, il y a toujours des aléas. Il faut se remettre en permanence en question. On a bon espoir de retrouver un rythme de croisière. Si l’on regarde nos deux premiers mois et demi, on garde beaucoup de positif. »
Au milieu des plus de 1 500 titres de presse du magasin, Ronan Beaulieu et Anne-Sophie Therreau ont trouvé un terrain de jeu qui leur convient.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.