La série que nous vous vous avons proposée sur les étudiants mayennais touche à sa fin. Pauline Côme, est le 11e et dernier parcours.
Sa passion pour les arts plastiques a conduit Pauline, originaire de La-Chapelle-Rainsouin, dans le milieu de la mode. Plus précisément vers le métier de styliste qui laisse la part belle à la création.
Après le collège, j’ai hésité entre un bac général ou un bac technologique. »
La lycéenne profite des portes ouvertes de plusieurs établissements. C’est le déclic : ce sera un bac STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués).
Les portes ouvertes ont rassuré mes parents qui m’ont fait confiance ! J’ai tout de suite aimé l’enseignement. Je n’ai aucun regret. Avec un Bac S, je n’en serais pas là. »
En effet, en plus de former aux arts plastiques et appliqués, le bac STD2A prépare à la réalisation de projets en design.
Pauline poursuit son chemin vers un BTS Design de mode.
J’ai été acceptée au lycée de la mode à Cholet. »
L’établissement public prépare, entre autres, aux métiers du stylisme de mode et de modélisme.
C’est une petite école mais avec énormément de machines. En France, il n’existe que huit écoles publiques. Cholet était mon 1er choix, même si j’ai beaucoup hésité avec Paris où j’étais aussi acceptée en entretien. »
Le coût de la vie parisienne lui fait un peu peur. A Cholet, l’école est gratuite. Elle vit en colocation avec une amie pour un loyer de 300 € chacune.
En 1re année, Pauline assiste à des cours généraux mais aussi d’art, de design, de couleurs, de couture, d’éco gestion, etc. En 2e année, elle a dû créer sa propre collection.
On devait produire une ou deux pièces. Moi je voulais constituer un book alors j’ai développé une collection de dix pièces tournées vers ce qui m’intéressait, la femme et le sac. »
Après son BTS, Pauline reste dans son école choletaise « pour préparer une licence en alternance Univers de la mode ».
Avec honnêteté, la jeune femme avoue avoir aussi été motivée par l’échange qui existe entre l’école et la Corée du Sud.
Je savais qu’en choisissant cette licence, je pouvais partir quatre mois en Corée du Sud. J’ai saisi l’opportunité. C’était important à mon sens de découvrir d’autres cultures. »
D’un point de vue créatif, l’expérience s’est révélée riche.
« Là-bas, j’avais en moyenne 20 heures de cours par semaine et, avec quatre autres Français, on a cousu un costume de Corée de A à Z. »
Rentrée en France fin décembre 2018, Pauline se met en quête d’un stage pour terminer sa licence. C’est à Saint-Malo qu’elle le déniche. Elle intègre le groupe Beaumanoir.
Deux semaines par mois, j’étais en stage pour la marque Bonobo qui me confiait différentes missions comme dessiner le produit, ou encore travailler sur les thèmes et les couleurs. J’ai pu dessiner quelques sacs aussi. »
La Mayennaise fait bonne impression. A la fin de son stage, en juin 2019, elle signe un CDD chez Bonobo. Depuis, elle officie comme assistante styliste jusqu’en mars 2020.
« Au lycée, je me disais, non je ne peux pas être dans la mode, je manquais surtout de confiance », reconnait celle qui a appris à coudre à l’âge de 10 ans avec la sœur de sa grand-mère.
A 21 ans, aujourd’hui, créer est pour elle essentiel. Motivée, la jeune fille fourmille d’idées. Parmi elles, « avoir ma marque de vêtements et de sacs ».
En collaboration avec Clément Leboullenger, un ami lavallois, la jeune femme y travaille et il semblerait que le projet avance bien.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.