Jean-Luc Moussu a siégé pendant dix-neuf ans au conseil municipal de Courbeveille. Il a remplacé pendant trois ans Géraldine Bannier, devenue députée. Le maire sortant a décidé de ne pas se représenter. Il s'explique.
Quelles sont les raisons de votre décision ?
J’ai mis du temps à prendre ma décision. J’ai effectué trois mandats ces dix-neuf dernières années : un mandat de conseiller, un mandat et demi d’adjoint et un demi-mandat de maire. Il faut savoir laisser la place et renouveler les équipes. J’ai 59 ans, la retraite n’est pas proche. Le cumul de ma fonction de maire, ma vie professionnelle et privée font de longues journées à assumer.
En désaccord avec la députée
« Géraldine Bannier est favorable à un rapprochement de la commune avec Laval Agglo. Pour moi, il est hors de question de repartir en adhérant à son souhait. »
Une proximité de services
« Géraldine Bannier est favorable à un rapprochement de la commune avec Laval Agglo. Pour moi, il est hors de question de repartir en adhérant à son souhait. »
Courbeveille est avec Cossé-le-Vivien donc avec la communauté de communes du pays de Craon. Je veux que les habitants sachent qu’avec Cossé, il y a une proximité de services, la maison de santé qui se construit, la maison de retraite où bon nombre de nos aînés séjournent près de leurs proches, le même directeur d’école, la même cantine, des installations sportives partagées. Donc ce n’est pas illogique d’être sur Craon.
Quels sont les aspects positifs de ces années ?
J’ai vu la commune se développer durant ces trois mandats, sur le plan de la démographie. Toutes les parcelles des lotissements sont vendues. Une nouvelle école a vu le jour, l’ancienne école est en cours de réflexion de réhabilitation. Un city-stade ravit les jeunes. La rénovation de l’église continue. La création d’une carte communale, l’enfouissement des réseaux et notre deuxième fleur de village fleuri sont autant d’aspets positifs. Il restera à la future équipe l’aménagement du bourg.
« Sur le plan personnel, j’ai apprécié la solidarité entre les maires et j’ai appris à bien connaître les gens de ma commune. C’est très enrichissant. »
Avez-vous des regrets ?
Pas vraiment, si ce n’est que nous n’avons pas concrétisé plus vite certains dossiers comme la carte communale pendant trois ans. C’est trop long et pourtant nous avions des dossiers importants.
« Le transfert des compétences nous donne moins de pouvoirs et puis c’est le flou au niveau des réformes. »
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