A l'issue de la première réunion de travail interrégionale sur le traitement des nuisances sonores de la LGV Bretagne-Pays-de-la-Loire, les riverains sont ressortis très déçus.
Sur les 900 cas recensés de riverains impactés en Sarthe, Mayenne et Ille-et-Vilaine, le plan d'action fourni par la Dreal Bretagne a retenu 63 habitations éligibles dont 13 en Mayenne.
Les associations ont déposé plusieurs réserves sur l'avant-projet d'implantation de la ligne et la limite maximale de niveau sonore regtenue. Elles estiment par ailleurs que l'enveloppe ministérielle est manifestement insuffisante pour traiter les 200 km de ligne multiplié par deux rives.
Cette réunion faisait suite de la mission du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable) venue constater les nuisances durant l'été 2018. Cette mission avait débouché sur la reconnaissance des nuisances et l'octroi d'une enveloppe de 33 millions d'euros du ministère des Transports dont 11 pour la Mayenne.
À lire aussi
« On n'a pas fini de se battre », annonce Jean Le Duff. Le président du CRI35 envisage la mise en place d'un fonds avec le soutien des communes impactées pour financer une procédure collective d'ici le 31 décembre 2021. Quitte à ce que ceux qui n'auront pas obtenu satisfaction se retournent devant le tribunal administratif.
À lire aussi
Une stratégie qui n'est pas celle du CRI 53 qui a déposé un référé devant le tribunal administratif portant sur 70 dossiers pour nommer une expert indépendant.
La prochaine réunion de travail se tiendra en décembre avec les financeurs dont la région Bretagne. « Ensuite, il faudra être présent sur le terrain et les marquer à la culotte », prévient Jean Le Duff. Les premiers travaux auront lieu fin 2020.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.