La réforme du bac annoncée en 2018 génère toujours nombre de questions dans chaque famille : « L’objectif de cette réforme on ne l’a pas, regrette Philippe, papa d’Alix élève de 1ère au lycée Don Bosco de Mayenne. On a des réunions qui nous expliquent les méthodes mais pas la finalité. »
Même son de cloche dans la famille de Préale, élève de 1ère au lycée Lavoisier toujours à Mayenne. « Cette réforme m’inquiète surtout parce que ma fille n’a encore aucune idée de l’orientation qu’elle choisira après le Bac et avec le choix des enseignements de spécialité, on est encore dans le flou », explique Stéphanie, la maman.
En effet, à la fin de la seconde, les élèves ont dû choisir trois enseignements de spécialité. Mais le choix n'est pas toujours aisé.
Alix a choisi les matières de l'ex-filière S par sécurité
« Préale avait choisi allemand au départ mais ils ne sont pas suffisamment nombreux à l’avoir fait pour ouvrir cette spécialité à Lavoisier », regrette la mère de famille. Alors elle a choisi Physique, SVT et anglais.
Alix, elle, après une longue réflexion, a opté pour SVT, Sciences-physiques et maths : « Je trouvais intéressant de pouvoir diversifier mes choix et pouvoir composer le bac de mes rêves en quelque sorte, mais j’ai aussi pensé à après et au dernier moment, j’ai choisi les matières de l’ex-filière S. » Dans le doute, la lycéenne a préféré assurer l'après bac.
Le contrôle continu : 40 % de la note finale
La disparition des mathématiques dans le tronc commun en a également surpris plus d'un : « ça me sidère », lâche Stéphanie
Préale reste quand même sereine : « J’attends de voir, ça ne m’inquiète pas. » Pas plus d’ailleurs que le contrôle continu qui va l’obliger à passer des épreuves communes au cours des 2e et 3e trimestres et qui satisfont sa mère.
Le contrôle continu comptera en effet pour 40 % de la note finale.
Alix est plus mitigée, « on aura tout le temps des examens et on aura la pression dès le début de 1ère jusqu’à la fin de terminale ».
Cette réforme apparait encore bien floue pour ces deux familles et, comme l’exprime Philippe, « on voit bien que les infos arrivent au compte-goutte. En février, les établissements ne connaissaient toujours pas le programme, les enseignants avaient le menu mais pas les recettes ».
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