Un TER Rennes-Le Mans qui déraille en gare de Laval. 65 passagers présents à l'intérieur de la rame à prendre en charge. 15 personnes qui ont assisté à l'accident en état de choc.
Les faux blessés graves ont été extraits de la rame du TER sur une civière.
C'est le premier bilan du scénario de la simulation d'accident ferroviaire qui a débuté à 19h ce jeudi 25 avril. « Le but de cet exercice est d'activer deux pans du plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) : le plan NOVI (nombreuses victimes) et le plan ACCIFER (accident de chemin de fer). Nous traitons l'accident et nous nous occupons des victimes », résume la préfecture.
Avant d'être évacués sur d'autres sites, les blessés ou personnes impliquées dans l'accident ont été pris en charge dans le point de rassemblement des victimes (PRV).
Dans le cadre de cet exercice grandeur nature, 250 partenaires de la sécurité civile ont été mobilisés : sapeurs-pompiers, hôpitaux du département, police, gendarmerie, Parquet, Ville de Laval, Croix-Rouge... « Cette simulation a plusieurs objectifs : tester la chaîne d'alerte et la coordination entre les différents partenaires, gérer la communication... Nous réalisons au moins un exercice de ce type par an », poursuivent les services de l'Etat.
Exercice de sécurité civile à la gare de #Laval. Simulation accident ferroviaire pic.twitter.com/xHgj2JBDWq
— Courrierdelamayenne (@CDLM53) 25 avril 2019
Pour coller à la réalité, les faux blessés ou personnes impliquées, selon le degré de gravité, ont été évacués en différents endroits : les hôpitaux de Laval, Mayenne et Château-Gontier, un poste médical avancé situé à côté du stade Francis-Le Basser et dans un centre d'accueil des impliqués implanté dans l'école Germaine-Tillion. De faux journalistes, joués par des étudiants de l'IUT de Laval, étaient également présents sur le terrain pour mettre la pression aux autorités.
L'ensemble des blessés ou des personnes impliquées dans l'accident ont été répertoriés grâce au Système d’information numérique standardisé (Sinus).
L'exercice mené dans la partie Nord de la gare devait s'achever vers 23h. « Des observateurs sont présents sur le terrain pour noter ce qui va et ne va pas. Il y a aura une restitution dans un mois entre les différents partenaires », rapporte Anthony Boukoucha, directeur du cabinet du préfet de la Mayenne.
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