Deux Camerounaises ont reconnu à la barre du tribunal correctionnel de Laval s'être prostitué entre janvier 2014 et novembre 2016, sur les routes du département. Si la prostitution n'est pas un délit, elles étaient mises en cause pour des faits de proxénétisme. Ces dernières auraient en effet prêté les camionnettes dans lesquelles elles faisaient commerce de leur corps, à des amies ou des membres de leur famille.
Leur chauffeur est lui aussi présent à la barre. On lui reproche également des faits de proxénétisme. Chaque jour, pour mener les prostituées à leur camion, il empochait 50 euros, et ce même si les clients n'étaient pas au rendez-vous.
Par ailleurs, les trois prévenus étaient poursuivis pour ne pas avoir déclaré, tout ou partie, des revenus engendrés par l'exercice de la prostitution, ou du transport des femmes sur leur lieu de travail. Ils auraient ainsi pu prétendre à des allocations sociales supérieures à leurs droits réels.
Les deux femmes ont été condamnées à 3 mois de prison avec sursis, et le chauffeur a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 euros.
Au total, la gendarmerie lors de son enquête a pu établir que 17 femmes, principalement d'origine camerounaise, travaillaient dans les mêmes conditions que les deux prévenues, et au même tarif. Il n'a pour autant pas pu être établi l'existence d'un quelconque réseau.
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