« 90 % ne récidive pas », annonce Stéphane Laure, déléguée départementale des Droits des femmes. Elle parle des hommes ayant intégré un groupe de parole après avoir été violents avec leurs conjointes. Si ce dispositif existe dans d’autres départements, il est mis en place en Mayenne depuis septembre.
Ce groupe de parole se retrouve tous les jeudis soir pour 1h30 de discussion, avec une éducatrice spécialisée et un pyschologue. Il pourrait accueillir jusqu’à douze hommes. Ils sont quatre pour le moment. Après un entretien individuel, ils intégrent le groupe, ont à assister à sept séances, et paient chacune 20 €.
Le groupe actuel comprend des hommes de 25 à 50 ans, venant de catégories socio-professionnelles très différentes. « Au début, ils reconnaissent a minima leurs actes. Tous ont une prise de conscience », reconnaît le psychologue. Ce groupe s’adresse uniquement aux hommes. Trois mois après leur dernière séance, un contact sera pris.
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