Laval. Qu'il est étrange de s'appeler Federico

De dix ans son cadet, le cinéaste Ettore Scola évoque la personnalité de Federico Fellini, décédé il y a déjà vingt ans, qui fut à la fois son mentor et son ami. Il part des années 50, lorsque l’apprenti-cinéaste travaillait dans le journal satirique Marc’ Aurelio, et remonte le temps peu à peu, en évoquant plusieurs des films du maître et des siens, sans oublier, bien sûr, la présence de son comédien fétiche, Marcello Mastroianni.

Après un début peu palpitant, on se laisse, peu à peu, gagner par le charme de ce film hommage qui fait revivre les soirées passées en compagnie du maître. Dans cette œuvre nostalgique, on croise différents comédiens, qui ont travaillé pour l’un et pour l’autre, et, surtout, on partage les virées nocturnes en voiture, au cours desquelles les cinéastes embarquaient, un peintre, une prostituée, etc., récupérés dans la rue. C’est à la fois drôle, nostalgique et plein d’une belle humanité. Mais l’ensemble manque un peu de rythme.