Peut-être avez-vous croisé le chemin du Chevalier Sans ici en vous promenant en Bretagne ? Si c’est le cas, vous avez pu profiter de la nouvelle performance d’Abraham Poincheval, qui a répondu cet été à l’invitation de l’association culturelle Les Lieux mouvants de Lanrivain (Côtes-d’Armor).
Du 7 au 16 juillet, l'artiste a voyagé du centre-Bretagne jusqu’à Brest, enfermé dans son armure médiévale de près de 30 kilos. Pendant dix jours, Abraham Poincheval a marché quotidiennement entre 5 et 20 km : « Ce qui est beau, c’est ce rapport au public que vous croisez par hasard. Cela produit une sorte d’ailleurs, de l’ordre de l’apparition. » Un voyage en Bretagne qui fait référence « à l’imaginaire qui se colle au concret, une sorte de liaison entre les paysages du Moyen Âge et d’autres plus ancrés dans une époque industrielle ».
L'Art, un mode de vie naturel
Le Moyen Âge représente : « Une frontière, une époque où la pensée s’est construite différemment ». C’est dans cet esprit que l’enseignant aux Beaux Arts à Aix-en-Provence s’est enchâssé pendant une semaine, en juin dernier, dans la statue l’Homme lion, à Aurignac (Haute-Garonne).
Bercé dans le milieu artistique depuis sa plus tendre enfance, Abraham est le fils d’Evelyne et Christian Poincheval, l’Art est naturellement devenu, pour lui, un mode de vie. Ses performances lui permettent d’entrer dans les endroits les plus reculés : « Ce qui m’intéresse c’est de créer des espaces de liberté où chacun peut le remplir de ce qu’il a envie. »
Les projets
Abraham Poincheval reprendra place sur sa vigie, à 20 m du sol, pendant une semaine, mais cette fois à la galerie Semiose à Paris. En mai, 2019, c’est dans un Miroir habitable installé dans un collège de Seine-Saint-Denis que l’artiste résidera, avant de Marcher sur les nuages, en septembre.
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