A la veille de la Première Guerre mondiale, Friedrich Zeitz, un jeune homme d’origine modeste, est engagé comme secrétaire par Karl Hoffmeister, le propriétaire d’une usine sidérurgique. Mais l’état de santé de celui-ci se dégrade, et il est contraint de rester chez lui. Il propose alors à Friedrich de l’héberger. Sur place, le jeune homme fait la connaissance de Lotte, la jeune et jolie épouse de son patron. Très vite, Friedrich tombe sous le charme de cette femme discrète et gracieuse, mais sans jamais oser, bien sûr, lui avouer son amour.
Coutumier des changements de style et de genre, Patrice Leconte s’est attaqué, avec bonheur, à une adaptation du Voyage dans le passé, un roman posthume de Stefan Zweig, qu’il a filmée, pour la première fois, en anglais. Avec beaucoup d’élégance et de délicatesse, il fait revivre ces années qui ont précédé le grand cataclysme, que ce soit dans l’atmosphère raffinée de la maison de l’héroïne ou dans celle plus modeste de la chambre de bonne du héros, voire dans l’usine du patron.
Malgré quelques longueurs, on est sous le charme d’une œuvre subtile et élégante qui parle de désir avec pudeur et sensualité, en filmant un regard, une main, un frémissement. L’interprétation est en tout point sensationnelle, et c’est un bonheur d’entendre cette belle langue anglaise parlée par des comédiens de grand talent.
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