Mayenne. Pontmain : la démolition de l'immeuble est lancée

En présence de Patrick Le Roux, directeur général de Mayenne Habitat, Marie-Antoinette Guesdon, maire de Pontmain et Françoise Duchemin du conseil départemental, la démolition de l’immeuble de Mayenne Habitat, situé rue Sainte-Anne, à Pontmain, a été lancée par la société Véolia Démantélement Ouest, mardi 24 juillet.

« Il ne répondait plus à la demande des habitants de Pontmain, explique Marion Legay, responsable du service montage opération à Mayenne Habitat. Les habitants de Pontmain ne souhaitent plus habiter en collectif ». Le bâtiment, construit en 1974, comptait 30 logements collectifs sans ascenseur.

1 000 logements démolis en 15 ans

Une première réhabilitation a eu lieu en 1995. Le 15 février 2008, le conseil d’administration de Mayenne Habitat a décidé de geler les attributions des 30 logements, en vue de sa démolition. « A l’époque, cet immeuble répondait aux besoins des habitants car il y avait encore des usines. A l’heure actuelle, ces dernières ont disparu, complète Patrick Le Roux. Dans tout le département de la Mayenne et dans les 15 dernières années, près de 1 000 logements ont été démolis. »

 Après un travail de relogement, l’immeuble était inoccupé depuis fin 2016. Les occupants ont été relogés à Pontmain. « Certains ont quitté le département », précise le maire de la commune. Le permis de démolir a été délivré le 24 mai 2017. Le coût de l’opération s’élève à 765 000 € soit 25 000 € par logement.

L’état subventionne à hauteur de 253 750 € et Mayenne Habitat de 511 250 €.

En quatre phases

« La démolition se fait en quatre phases avec le curage, soit retirer tous les équipements sanitaires et cloisons, le désamiantage, la déconstruction du bâtiment à la pelle mécanique, tri et évacuation des matériaux et enfin la remise en état de la plateforme », détaille le directeur général de Mayenne Habitat.

Par la suite, il n’y a pas encore de projet de prévu. « Les gens vont devoir s’habituer à vivre avec un nouvel espace en terre végétale engazonnée », conclut Marie-Antoinette Guesdon.