Pour 50% des sondés, les impôts locaux seront un élément déterminant dans leur choix. On rappellera qu'en 2008, au lendemain de sa victoire, la majorité sortante avait augmenté de façon massive la fiscalité (+30%). Et ce sont les retraités qui, à 57%, place cette thématique comme leur principale préoccupation. La délinquance, le stationnement et la circulation et le développement économique sont des dossiers importants pour 24% des Lavallois. Les espaces verts, la lutte contre la pollution et la couverture numérique sont les sujets qui préoccupent le moins les sondés.
Les retraités derrière François Zocchetto
Au premier tour François Zocchetto récolterait les votes de 53% des retraités, la couche de la population qui est principalement impactée par la pression fiscale. Jean-Chrisophe Boyer n'obtiendrait que 36% de leurs suffrages. Et ce sont les retraités qui feront gagner le représentant de la droite puisqu'ils voteraient pour lui à 60% au second tour, contre 40% pour son adversaire. Les CSP+ répartissent à quasi égalité leur vote entre les deux candidats majeurs de ce scrutin : 44% pour le sénateur centriste et 43% pour le maire sortant. A contrario Jean-Christophe Boyer s'impose largement chez les 18-24 ans avec 50% des intentions contre 40% seulement pour François Zocchetto.
Carton rouge : surprenant
Avec 8% au premier tour, la liste du Front de gauche créé une véritable surprise. Selon le sondage son leader Jean-Marc Bédue séduite principalement les 25-34 ans (12%) et les CSP+ (11%). La gauche radicale aurait donc su séduire une partie de l'électorat communiste dont le parti s'est rallié au PS.
Enfin, le FN ne prend décidément pas à Laval puisqu'avec 6% Jean-Christophe Gruau qui a fortement appuyé sa campagne sur l'immigration n'a pas réussi à séduire. Seulement 11% des sondés placent l'immigration parmi leur préoccupation.
Mais ceci n'est qu'un sondage… Résultat dimanche soir.
J-M. Desaunai
Sondage CSA JOL-press réalisé du 17 au 19 mars auprès d'un échantillon représentatif de 604 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales de Laval. L'institut CSA rappelle que les intentions de vote mesurées dans cette enquête ne sont pas une prédiction des résultats mais une indication des rapports de force.
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