Dans l’Allemagne nazie de 1938, après la mort brutale de son jeune frère, Liesel est confiée par sa mère à une famille d’adoption, Hans et Rosa. Mais, si Hans est un homme plein de bonté et de sollicitude, Rosa est une femme aigrie et revêche. À l’école, Liesel est très vite la risée de ses nouveaux camarades, car elle ne sait ni lire ni écrire. Avec beaucoup de gentillesse, Hans se met à lui apprendre à lire, et tapisse les murs de leur cave des mots nouveaux que Liesel découvre.
Elle est magnifique, cette histoire d’une enfant qui découvre la magie des mots ! En adaptant le best-seller de Markus Zusak, Brian Percival signe une œuvre bouleversante, qui reconstitue avec minutie la vie quotidienne de l’époque. En particulier, l’endoctrinement que subirent les enfants est clairement décrit. Cette ode à la puissance des mots et de la littérature montre que ceux-ci sont un des meilleurs moyens de résister à cet endoctrinement.
On suit le cœur serré cette jolie histoire d’amitié entre un adulte et une enfant, le premier servant de passeur à la seconde, en l’aidant à ouvrir son imagination. La photographie est superbe, mais la mise en scène est académique, et l’artifice qui veut que tous ces personnages allemands s’expriment en anglais est assez agaçant. La jeune Sophie Nélisse illumine de sa grâce et de son talent cette œuvre sombre, mais très positive.
Grâce aux adultes qui ont accompagné ses années d’enfance, la jeune héroïne va trouver une vraie liberté et une passion. Même la mère adoptive rude, va, peu à peu, finir par ouvrir son cœur.
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