Mayenne. Mayenne : comment les collégiens et lycéens iront à la piscine ?

La Vague fait des heureux depuis son ouverture fin février. Près de 14 000 entrées y ont d’ores et déjà été enregistrées, contre 20 000 à l’année à l’ancienne piscine Robert-Buron. Mais les scolaires pourront-ils continuer à en profiter ?

Si la question ne pose pas problème pour les primaires, pour qui la compétence Savoir nager, est obligatoire, il n’en va pas de même pour les collégiens et les lycéens. En effet, chaque commune prend en charge le coût du transport pour ses élèves de primaire. La communauté de communes, quant à elle, paie les entrées à la piscine. Et cela vaut pour les écoles publiques comme privées.

Un trajet trop long à faire à pied

La plupart des élèves du secondaire avaient l’habitude d’aller à pied à la piscine Robert-Buron. L’éloignement du centre-ville du nouvel équipement communautaire complique sérieusement l’organisation. « Le déplacement à pied est impossible en terme de temps », confirme Gérard Lhuissier, directeur du collège et du lycée privés Don Bosco.

Et un transport en bus coûte cher. La Ville de Mayenne, comme la communauté de communes, n’entendent pas financer ces déplacements. Elles renvoient donc vers le conseil départemental pour les collèges et vers la Région pour les lycées. Or, au conseil départemental, « nous n’avons plus de service de transport depuis que la compétence a été attribuée à la Région », assurent les services départementaux. Et du côté de la Région, « on ne gère pas les sorties de cet ordre ».

Privés de piscine de la 5e à la Terminale ?

A chaque établissement donc de prendre en charge le coût du transport. « Cela représente 350 à 400 € par classe pour six séances », note Gérard Lhuissier. « Si la commune ne prend pas en charge, cela va être soucieux », assure Dominique Blanchemain, principal du collège Sévigné qui affirme que le collège devra prendre en charge la dépense, sans en avoir estimé le montant pour le moment.

Cette charge supplémentaire, tous les établissements ne sont pas en mesure de l’assurer.

Lire plus dans le Courrier de la Mayenne du jeudi 29 mars 2018.