Vous êtes moins présente dans la vie politique lavalloise, pourquoi ? Et que devenez-vous ?
J’ai fait le choix de ralentir, de ne plus courir après le temps. L’année 2017 a été éprouvante. Je suis entrée à l’UMP en suivant Nicolas Sarkozy et François d’Aubert. J’ai besoin d’avoir la foi. Je l’ai toujours à la Région pour défendre les dossiers mayennais. Mais vous savez, être élue n’est pas une fin en soi.
Avec le recul, regrettez-vous d’avoir démissionné de votre poste de première adjointe ?
Non, je ne regrette rien. Le lendemain du premier tour des législatives, je ne me sentais plus dans mon élément. Rester aurait été hypocrite de ma part. Je déteste en politique les gens qui travaillent ensemble, se poignardent dans le dos, puis se retrouvent au gré des alliances. Je n’aime pas faire les choses à moitié. Si j’étais restée, ça aurait été le cas. J’étais très exposée, et j’avais le sentiment de ne plus rien apprendre.
Vous étiez trois adjoints lavallois en lice aux élections législatives. En avez-vous voulu à François Zocchetto ?
Non, pas du tout. Certains se seraient présentés. En 2014, j’y croyais. Laval n’est pas une ville de droite. Pour gagner les élections municipales, nous avions besoin d’une équipe apaisée, d’un collectif, pas d’une addition d’ambitions personnelles. Le pacte a été rompu. Aux élections départementales, j’ai soutenu l’ensemble des candidats, parce que c’était la suite logique.
Pourriez-vous faire un retour aux prochaines élections municipales ?
Je ne sais vraiment pas. Pour le moment, je fais le vide pour prendre ensuite les bonnes décisions. Nous ne sommes pas fâchés avec François Zocchetto. Sur le coup, il n’a pas compris ma décision. Si j’étais restée, ça aurait été tendu.
Que conseillerez-vous à François Zocchetto ? Auriez-vous des ambitions personnelles ?
De se représenter. Il faut deux mandats pour tout réaliser, pour mener à bien des projets lancés lors du premier mandat. François Zocchetto aime sa ville, il a de l’ambition pour elle. Moi, je ne me présenterai jamais face à lui, c’est une évidence. Je combats la trahison en politique.
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