25 personnels, un hélicoptère de la section aérienne de Rennes, un chien de l'unité canine de la police de Rennes...
Ce jeudi 22 février, la police a investi en nombre le quartier de l'Epine de Laval, là où avaient eu lieu plusieurs perquisitions administratives en décembre 2015. Cette fois, c'est l'économie souterraine qui était visée par l'opération de police menée par le commissariat de police de Laval. « La drogue, le recel d'objets volés, les armes... », énumère Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
De 9h à 10h30, plusieurs immeubles ont été fouillés par les forces de l'ordre : caves, box, gaines techniques, toits, faux plafonds... Les policiers en ont profité pour tester leurs nouveaux équipements : les tablettes et smartphones Neo. « Ces outils connectés offrent un usage plus rapide et efficace. Ils doivent permettre au policier d'être plus autonome. Il est désormais possible de scanner une pièce d'identité et d'interroger le fichier des personnes recherchées en temps réel », rapporte le commissaire.
Malgré les moyens et le matériel déployés, les policiers n'ont rien trouvé ce matin. Le commissaire se défend également de tout « coup de com' ». « Nous montrons à la population que nous sommes là, qu'il n'y a pas de quartiers délaissés en Mayenne », affirme-t-il.
Pour lui, cette opération est une des premières déclinaisons du dispositif Police sécurité du quotidien (PSQ). « Il y a un toilettage des missions, desquelles nous sommes déchargés. Cela nous dégage du temps pour organiser ce type d'opérations », conclut Yves Cellier.
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