« Monsieur Pors, vos efforts financiers sont réalisés au détriment du personnel », lance une manifestante. En fin de l'action syndicale, jeudi 8 février, à l'hôpital de Laval, le directeur, André-Gwénaël Pors, a pris la parole. Il a rappelé : « les sujets qui vous préoccupent me préoccupe aussi ».
Le directeur a indiqué que huit lits supplémentaires étaient toujours ouverts pour pallier l'activité actuelle, a annoncé « une rencontre avec François Zocchetto, et la député Géraldine Bannier. Nous voulons aussi une application du protocole pour les soins non programmés ».
Le silence de l'ARS
Son intervention n'a pas satisfait tout le monde. Ils étaient 150 à manifester devant le hall de l'hôpital à midi. 25 venaient du service des urgences (les trois quarts du service), principalement touché par les soucis actuels. « C'est inacceptable et inhumain de faire attendre des patients aux urgences 12h, 24h voire 72h », lance Frédéric Marié, représentant de Force ouvrière.
Les représentants CGT ont dénoncé : « le silence ahurissant de Stéphan Domingo, délégué de l'ARS pour la Mayenne. Il ne doit sans doute pas avoir les mêmes préoccupations que nous ».
Les deux syndicats demandent : « l'ouverture de lits, accompagnée d'effectif, pour l'activité saisonnière ; l'application effective de la procédure hopital en tension de niveau 2 et une offre de soins de qualité ».
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