Laval. Quatre dossiers préoccupent la fédération pour l'environnement 53

Quatre dossiers préoccupent la fédération pour l'environnement de la Mayenne. 

Permis d’Olivet : la demande d’octroi du permis minier a été déposée il y a  trois ans. Une campagne de bons de refus, documents administratifs empêchant l’accès des terrains à l’entreprise SGZ, fonctionne bien. « SGZ ne pourra pas prospecter sur 4 500 hectares, soit 12% de la surface totale. Notre but est de compliquer la phase de prospection », explique Philippe Moreau. SGZ souhaite extraire des métaux du sous-sol de 25 communes mayennaises. Pour les opposants, ce projet va surtout avoir un important impact environnemental.

Aprochim : Après l’explosion du 13 octobre dans l’usine de Grez-en-Bouère, l’association Entre Taude et Bellebranche demande « l’arrêt de la filière de traitement des PCB ». Une réunion publique sur le thème aura lieu vendredi 16 février à 20h30 à la salle polyvalente de Grez-en-Bouère.  

La méthanisation et Roueil

Méthanisation : La fédération pour l’environnement est entrée en contact avec quatre porteurs de projet de méthanisation. A L’Huisserie, Alain Roussard, interlocuteur de FE 53 dans ces dossiers, estime que : « c’est un bon projet, réfléchi et respectueux. Le lieu pose problème. Les agriculteurs n’en sont pas la cause ». Autre projet, Oudon Biogaz a décidé de se déplacer à Livré-la-Touche. Il ne sera pas implanté à Pommerieux. « Ils vont utiliser une nouvelle technique permettant de diviser les volumes par 600. Le dialogue est  rouvert avec les porteurs de projet, même s’il reste surdimensionné ». A Meslay-du-Maine, l’utilisation de maïs est regrettée. A Chammes, FE 53 regrette la proximité d’habitations.

Roueil : A Arquenay, les établissements Roueil stockent des produits chimiques. « Ce sont l’équivalent des produits de l’entreprise Brenntag, site Seveso. Roueil ne l’est pas. Il y a une mise en demeure de la préfecture. Nous suivons la situation », complète Jean Vauzelle, membre de FE 53.