Ce lundi 15 janvier, une vingtaine d'agents de la maison d'arrêt de Laval ont manifesté leur soutien à leurs collègues victimes de violence à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
Jeudi 11 janvier, quatre gardiens ont été agressés au ciseau par Christian Ganczarski, un détenu converti à l'islam et condamné pour complicité dans l'attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie en 2002. « Il s'agit d'un attentat et non d'une agression », estime Fabrice, secrétaire départemental d'Ufap Justice.
Le syndicat réclame davantage de moyens pour encadrer les individus radicalisés. « Nous manquons de personnels, de structures adaptées à ce type de profil. Il faut également que les agents bénéficient de formations adaptées », indique Boris, secrétaire-adjoint d'Ufap.
A Laval, les 34 agents de détention ont déjà eu affaire à des individus radicalisés. « Actuellement, aucun détenu n'a ce type de profil. Nous sommes plus confrontés à des personnes souffrant de troubles psychologiques », précisent les deux représentants syndicaux. Les gardiens sont parfois victimes « de violences verbales, qui peuvent aller jusqu'au physique ». « Néanmoins, ça reste relatif par rapport à d'autres établissements », resitue Boris.
A Laval, le problème de surpopulation carcérale est également bien présent. « Il y a actuellement 110 détenus pour 54 places. En moyenne, un agent gère 40 détenus », chiffrent les deux syndicalistes.
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