Les deux Mayennais étaient les invités de l'association départementale des membres de l'ordre national du mérite.
Marc-Antoine Gérard, quel est votre parcours jusqu’au cockpit d’un avion de chasse ?
Depuis 2007, je suis membre d’une unité opérationnelle sur Rafale. Je suis intervenu en Libye, au Sahel, au Levant, dans les états baltes pour des mesures de réassurance. Après Maths sup’, je suis entré à l’école de l’air de Salon-de-Provence, puis à l’école de pilotage de l’armée de l’air. Je suis commandant en second de l’escadron de chasse 3-30 Lorraine, basé à Mont-de-Marsan. J’y suis depuis 2015.
Christophe Morand, comment êtes-vous arrivé jusqu’aux systèmes de sécurité Galiléo ?
Après le lycée militaire, je suis entré à l’école de guerre en 1989. Je suis officier de carrière. Après neuf mois de pilotage, un instructeur m’a dit : “un ingénieur vivant, c’est toujours mieux qu’un pilote mort”. J’ai suivi son conseil. Je suis devenu officier mécanicien. Je vérifiais H24 les conditions opérationnelles de nos missiles nucléaires, près du Mont Ventoux dans le Vaucluse. Puis, j’ai commencé à travailler sur les satellites. En 2006, je suis devenu officier programme dans les satellites d’observation. J’ai quitté l’armée en 2010, avec le grade de colonel. Depuis, je suis fonctionnaire européen en charge de l’action extérieure. Parmi mes missions, j’ai participé au nouveau système de sécurité européen, Galiléo.
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