Sous François d'Aubert vous rédigiez le journal municipal. Guillaume Garot et son équipe vous ont remercié. Votre candidature aux municipales est-elle un moyen de prendre votre revanche ?
Pas du tout. Je suis parti de mon poste avec une indemnité. J'ai considéré leur décision comme naturelle. Et puis, pour moi, il n'était absolument pas question de servir Guillaume Garot. Je ne pouvais pas travailler pour lui, après avoir collaboré avec d'Aubert. La revanche seule ne suffit pas à me motiver pour se lancer dans cette campagne.
Cela dit, je ne peux pas nier que la mairie de Laval me manque. Si ma situation professionnelle était florissante, je n'aurais sans doute jamais été candidat.
Vous avez aussi un lien de parenté avec François Zocchetto. Votre candidature est-elle un moyen de le gêner ?
Non plus. Je suis en effet le fils de madame Zocchetto. Ma mère s'est remariée avec le père de François Zocchetto. J'avais toujours dit que ma mère vivante, je ne me lancerais pas en politique. Mais, je ne vais pas attendre 75 ans. Le refus de la droite molle, dont il fait partie, de prendre la main du Front national m'a conduit à être candidat. François Zocchetto n'a pas le profil d'un maire, sinon il le serait depuis longtemps.
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