Les études n'étaient pas un problème pour Eloïse. « J'ai eu mon Bac S à 16 ans », lance-t-elle. Ses professeurs l'orientent vers l'université. Elle choisit le droit. En 3e année de licence, l'habitante de Saint-Georges-sur-Erve va abandonner. « Je ne m'épanouissais pas », reconnaît la jeune fille de 20 ans.
Eloïse a une idée en tête. Elle veut travailler dans la charcuterie. « J'en parlais déjà lorsque j'avais cinq ou six ans », se souvient-elle. Elle abandonne l'université pour rejoindre l'institut des métiers de l'artisanat de la Mayenne. La jeune étudiante va taper à la porte de David Rivière, charcutier-traiteur, rue de Paris à Laval. « Une jeune fille charmante s'est présentée à moi. Déjà, une fille apprentie en charcuterie, ce n'est pas courant. Mais, venant de l'université en plus... J'étais très surpris », indique le maître d'apprentissage.
De plus en plus nombreux dans son cas
Elle avoue « être pressée d'aller au travail. Ca n'était pas le cas à la fac ». L'apprentie veut aller loin dans la charcuterie. « Après le CAP, je ferai une mention traiteur. Ensuite, je veux passer le brevet professionnel, puis le brevet de maîtrise », affirme-t-elle.
Eloïse Roche n'est pas la seule à avoir suivi des études universitaires, avant de revenir dans l'apprentissage. L’université régionale des métiers de l’artisanat compte 6 216 apprenants. 140 proviennent des études supérieures.
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