Au départ, en 2014, ils étaient neuf dans l'opposition de gauche au sein de conseil municipal : quatre socialistes, un communiste, un écologiste et trois sans étiquette. A l'heure actuelle, trois ans plus tard, ils ne sont pour l'instant plus que huit : deux écologistes, deux communistes, trois sans étiquette et une seule socialiste.
Lundi 25 septembre, l'opposition municipale a enregistré sa septième démission depuis le début du mandat, en la personne de Véronique Baudry. Des quatre socialistes du départ (Jean-Christophe Boyer, Guillaume Garot, Yan Kiessling et Véronique Baudry), plus aucun ne siège au conseil. Tous étaient pourtant des cadres de l'ancienne municipalité. Le parti de la rose semble avoir perdu sa main-mise sur la gauche mayennaise.
« Notre sensibilité socialiste est représentée »
« Comme les démissions de Yan Kiessling, Gisèle Chauveau, Jean-Christophe Boyer ou Idir Aït-Arkoub, celle de Véronique Baudry s'inscrit dans une volonté de s'engager différemment pour la ville, explique Antoine Caplan, responsable de la section socialiste de la Mayenne. Ce sont tous des gens qui sont engagés en politique depuis dix ans, parfois plus. Ils ont aussi des envies de se recentrer sur leurs vies professionnelle et personnelle et être utiles différemment. » Pour Antoine Caplan, il n'y a pas péril en la demeure rose. « Chez les élus, il y a des nouveaux venus qui ont quelque chose à apporter au conseil municipal. Pascale Cupif, qui siège actuellement, est très engagée. Notre sensibilité socialiste est toujours représentée. »
En outre, il y a de fortes chances que Véronique Baudry soit remplacée par un conseiller socialiste : les deux suivants sur la liste sont en effet Simone Touchard et Jean-François Germerie, tous deux encartés. L'opposition de gauche sera alors aussi rose que rouge ou verte. Sur la liste de 2014, le Parti socialiste avait pourtant dix-sept noms, quand leurs collègues communistes en comptaient six et les écologistes quatre.
« La meilleure opposition, c'est celle qui propose »
Pour les socialistes mayennais, il est aussi question de préparer l'avenir et pourquoi pas la reconquête de la mairie perdue en 2014. « Nous, socialistes, allons être obligés de porter notre voix d'une manière différente, observe Antoine Caplan. Nous avons une réelle volonté de reprendre le dialogue avec tous ceux qui s'engagent pour Laval. Pour repartir avec des idées, si ce n'est un projet, il faut d'abord développer le fond. La meilleure opposition, c'est celle qui propose, qu'elle soit au conseil municipal ou non. »
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