« On a présenté des orientations commerciales intéressantes » se félicite Franck Pautrot, pdg de la société. Ce sont justement ces orientations qui ont permis à Plastima la sortie de son redressement judiciaire, entérinée le 31 mai dernier par le tribunal de commerce.
Placée en redressement judiciaire en avril 2016, Plastima a bénéficié d'une période d'observation de six mois pendant laquelle, le personnel et la direction ont connu quelques moments d'angoisse. Mais cette époque semble révolue : « Au-delà des deux contrats remportés à l'été 2016, deux autres sont venus s'ajouter. »
Des perspectives jusqu'à 2024
Dans notre édition du 15 septembre 2016, Franck Pautrot avait annoncé deux bonnes nouvelles avec la réalisation de 400 salles de bains pour une cité étudiante à Paris et la fabrication d'une cellule de transport d'une vedette rapide pour la marine nationale. Cette fois, la société de construction navale, STX, a décidé de confier à la société mayennaise, la réalisation de trois autres bateaux plus deux supplémentaires en option « ce qui nous laisse des perspectives jusqu'à 2024 voire 2026 ». Le deuxième autre contrat important est une nouvelle résidence, cette fois d'environ 1 000 chambres, sur le secteur de Palaiseau : « Avec ce contrat, notre carnet de commandes nous emmène à mars 2018 ».
De plus, « on équilibre bien nos réalisations avec une bonne répartition entre nos produits propres et la sous traitance », poursuit le dirigeant. Et de 70 salariés en 2016, Plastima emploie aujourd'hui entre 105 et 110 personnes.
Le pdg de la société ajoute : « Mais ce qui est également très important, c'est la confiance que nos clients locaux, comme Gruau ou Rapido, ont su garder, ainsi que celle du personnel. »
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