Pendant onze ans, Myriam Clavreul, « ancienne kayakiste valide », comme elle se définit, n'a pu naviguer. Les conséquences d'un accident opératoire qui a laissé ses mains en piteux état.« En novembre 2016, j'ai repris en handisport », relate-t-elle. Une discipline où les bateaux sont plus larges, plus stables et dont le fond est plus plat. Pour naviguer, Myriam doit aussi compter sur une pagaie adaptée.
Salariée du club de canoë-kayak de Laval, Myriam Clavreul a lancé l'idée d'une section handisport para canoë. Ce sera une première en Mayenne. « Nous sommes plutôt sur un volet sportif, mais cela concerne également le volet loisir sportif », explique Myriam Clavreul. Le projet est celui de tout un club, mais aussi celui d'ergothérapeutes. « Le club souhaite accueillir tous les handis, physiques, sensoriels et psychiques. »
Pour financer ce projet, le club de canoë-kayak espère pouvoir bénéficier du soutien des internautes. Sur la plateforme de financement participatif Ornicare, une campagne a été lancée pour récolter 7 500 euros avant le début du mois d'août. « Le prix de deux bateaux adaptés », souligne Myriam Clavreul.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 8 juin.
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