C'est un surveillant qui a donné l'alerte. Lundi 8 mai, le lycée Robert-Buron a subi une inondation. La fuite a débuté dans l'infirmerie de la cité scolaire. « L'origine est un petit tuyau d'à peine cinq millimètres de diamètre de la fontaine à eau, raconte le proviseur Franck Antracoli. Le tuyau a cassé, l'eau est partie et a coulé. »
Sous l'infirmerie, située au deuxième étage, il y a la salle des professeurs du lycée Robert-Buron et le local des informaticiens. Dans ces espaces, quelques dalles du faux plafond se sont effondrées. Au rez-de-chaussée, se trouve la cantine. « Le plafond de la demi-pension a tenu. » Mais l'équipe dirigeante du lycée a joué la prudence sur ce secteur. « Nous avons des fours avec des gros ampérages, donc nous avons coupé l'électricité et prévu du froid pour le déjeuner des élèves le mardi. C'est la seule modification qu'il y ait eu à la suite de cette inondation. »
Le verre à moitié plein
Dès le soir du 8 mai, les agents de maintenance du lycée ont coupé l'électricité dans les secteurs concernés par le sinistre. Dès le lendemain, le personnel de la région Pays-de-la-Loire, dont dépend le lycée, est venu sur place. Jeudi 18 mai, les experts des assurances n'étaient toujours pas passés sur place. Impossible donc pour le moment d'évaluer financièrement l'étendue des dégâts.
« Les plafonds et les planchers, en parquet dans le local des informaticiens, ont souffert. Comme un peu de matériel informatique, une photocopieuse et des fauteuils de la salle des professeurs. » Mais au final, Franck Antracoli voit le verre à moitié plein. « Cela ne s'est pas passé pendant une période de grandes vacances, sinon cela aurait pu être très ennuyeux. »
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