Thierry Goudet : « Ce soir, on a touché le fond. Certains joueurs étaient encore assis dans le bus du retour de Lens. On peut ressortir du lot des Alla, Perrot, Hautbois... Pour les autres c'est inquiétant. Certains n'ont plus rien à faire au Stade lavallois. Il y avait peut-être des signes avant-coureurs dans le vestiaire... On discutera, on tirera les conclusions. Mais on va balayer ! Et souhaiter bonne chance à certains. Mais le Stade lavallois reste le Stade lavallois. Il s'en relèvera.
On va devoir reconstruire quelque chose : avec qui ? Avec moi ? On verra. J'ai accepté ce challenge, je ne regrette pas. Il faut un nouveau projet. Il faudra des joueurs qui sont motivés, qui ont faim pour le National, pas des joueurs qui viennent à Laval tranquillement. Moi j'ai l'amour de ce club, je l'ai dans le cœur. J'y suis venu à quinze ans en mobylette. Il va falloir ré-embrayer, et ré-embrayer vite, même s'il reste deux matchs cette saison. »
Kévin Perrot :"On ne peut pas espèrer grand-chose. Je ne suis même pas surpris. Ca nous pendait au nez depuis plusieurs semaines. Dans cette équipe, il n'y a pas de solidarité, pas de mentalité. Il y a du talent, mais ça ne sert à rien d'empiler les talents, s'il n'y a pas de solidarité. Ce soir, je suis énervé. Cette saison a tourné au fiasco.
J'ai honte de sortir sur un match comme ça. Je suis en colère, je suis déçu. C'est l'image du club que l'on n'a pas défendu. Certains ne peuvent pas se regarder dans une glace. C'est dur à avaler. Tout le monde n'a pas pris conscience de la situation. Je m'excuse auprès des supporters. En Mayenne, il n'y a pas beaucoup de sport de haut niveau. Mais, il faut assumer. Je pense que je vais craquer chez moi."
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