« Oh vous savez, moi le secteur, je l'ai vu évoluer depuis le temps que je suis ici. » Il est aux alentours de 18h30, Monique vaque à ses occupations dans le jardin de sa petite maison familiale de la rue du Fauconnier. Une journée un peu comme les autres pour elle et pour les habitants qui commencent à s'habituer aux travaux.
Depuis le mois de janvier, une partie de la rue est fermée à la circulation. L'accès par le giratoire de la girouette est totalement impossible. Et pour cause, l'important chantier du pôle santé de Mayenne Communauté suit son cours. « On s'y habitue. Il y a plusieurs étapes. Parfois on pense que c'est terminé, mais ça recommence », glisse un couple derrière son portail.
La rue du Fauconnier, juste en face du futur pôle santé, était censée retrouver un peu de calme à partir de ce vendredi 28 avril. Elle devait être à nouveau ouverte à la circulation. Mais beaucoup d'habitants souriaient quand on parlait de cette date : « Je n'y crois pas vraiment. Je pense que ça va être un peu retardé », plaisante une mère de famille. Et ils avaient raison : l'arrêté de circulation a été prolongé jusqu'au 26 mai.
« Le pôle santé sera un avantage »
Mais les riverains savent prendre leur mal en patience. Une chose ressort au cours des discussions : « le pôle santé sera un avantage quand les travaux seront terminés ».
Multitude de services de santé, proximité, dynamisme, ils regardent le bon côté des choses. « Pour l'instant on est un peu embêté par le bruit, les machines, mais c'est un mal pour un bien », glisse un jeune homme devant sa porte.
Pour Monique, ce n'est qu'un chantier de plus. « J'ai grandi dans cette maison, elle appartenait à mes grands-parents. Alors des travaux, on en a connu dans la rue », lâche-t-elle en montrant différentes maisons et installations du secteur.
Ce n'est pas gênant pour Martine non plus, « ça fait bouger les choses. Il faut vivre avec son temps comme on dit ! »
Si certains riverains arrivent à s'arranger avec les ouvriers pour pouvoir, par exemple, rentrer et sortir leur voiture, d'autres commencent toutefois à trouver le temps long. « Ça complique un peu les choses pour se garer. Je suis obligé d'aller sur un parking un peu éloigné de chez moi... Sans oublier la poussière ! »
Même s'il faut faire l'impasse sur les fenêtres ouvertes côté rue, la bonne humeur reste de mise rue du Fauconnier. « On n'a pas le choix de “subir”, autant le prendre avec le sourire ! Et puis, on participe au chantier depuis notre fenêtre ! »
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