François Zocchetto, maire de Laval et son adjoint aux finances, Philippe Habault, ont signé un protocole pour sortir de l'emprunt toxique en mars. Ils soulignent « la légereté » dont auraient fait preuve leurs prédécesseurs, Guillaume Garot et Jean-Christophe Boyer. Avec cet emprunt toxique, pour un capital de onze millions d'euros, la ville a payé 24 millions d'euros d'intérêt. Leurs prédécesseurs auraient pu baisser l'ardoise de 20 millions d'euros. « Ils ont eu la possibilité de basculer l'emprunt sur un taux fixe de 5 % en mai 2008 », indique l'édile. Les anciens occupants de la mairie auraient saisi « trop tard le tribunal, après le délai de prescription ».
Jean-Christophe Boyer leur répond « François Zocchetto ne peut pas réécrire l'histoire à sa convenance. En mai 2008, la banque nous fait une proposition. A l'époque, l'emprunt n'est même pas toxique. Pour le délai de prescription, jamais nos conseils juridiques ne l'ont évoqué. Nous avons gardé les mêmes avocats que François d'Aubert, et François Zocchetto les a gardés aussi. Pourquoi seraient-ils bons avec eux et mauvais avec nous ? »
Plus d'informations dans l'édition du 13 avril du Courrier de la Mayenne.
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