Tout un symbole ! Arrivée à 30 ans pour ouvrir son premier salon à Mayenne, place Gambetta, Brigitte Théard va transmettre son bébé à Anne-Laure, tout juste 30 ans elle aussi et depuis dix ans son employée. « Et elle a fait son apprentissage à Châtillon-sur-Colmont », souligne encore celle qui a créé son premier salon, justement à Châtillon, il y a 40 ans. Brigitte Théard l'assure : « Je suis très fière pour elle et pour la clientèle. Ça m'aurait embêtée de vendre à quelqu'un que je ne connais pas. »
Anne-Laure était prête, alors Brigitte a foncé comme dans toutes les démarches qu'elle a entreprises tout au long de sa carrière. « J'ai envie, j'y vais », ça a rythmé toute sa vie. C'est dans cet état d'esprit qu'elle a ainsi lancé son deuxième salon, dans la galerie marchande d'Hyper U. Max'Ann, pour Maxime et Anne-Laure, le nom de ses deux enfants, a été créé en 1992. « Je me suis dit que si ce n'était pas moi qui y allait, ça allait être quelqu'un d'autre. Et puis, quand on crée quelque chose, ce n'est jamais une erreur. C'est toujours une expérience quoi qu'il se passe », avoue celle qui dit adorer la nouveauté. Pour le coup, la réussite est au bout des ciseaux. Depuis mi-décembre, ce salon est passé sous le pavillon Le salon de Pierre, détenu par Pierre Lochin, un ancien responsable de Max'Ann. Encore une histoire d'opportunité.
Et comme jamais deux sans trois, Brigitte Théard s'est associée en 2010 à Pamela, l'une de ses apprenties, dans la reprise du salon Saint-Algue, quai Devizes. « Au bout de cinq ans, on l'a laissé voler de ses propres ailes », poursuit celle qui va avoir 60 ans cette année.
Avec la revente du salon place Gambetta, Brigitte Théard boucle une carrière, soutenue par son mari. « Si j'ai réussi, c'est aussi grâce à lui, lui rend-elle hommage. Il gérait les enfants pendant les concours auxquels j'ai participé. Il m'a toujours poussée. Il est aussi rentré plus tard dans la gestion des salons. »
Cette aide précieuse a permis à la coiffeuse passionnée de poursuivre son métier, derrière le fauteuil et non derrière un bureau. « J'aime coiffer, j'aime faire que les gens se sentent bien dans leur peau, les rendre heureux », conclut la modeuse, toujours apprêtée sans être guindée.
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