« Dire que la situation est grave, je ne sais pas si ce sont les mots justes. Ce qui est certain, c'est que la situation est absurde. On n'analyse plus un match de football. Quand on fait la même analyse depuis neuf matchs, on analyse un état psychologique, a affirmé l'Italien. Il y a une situation qui m'apparait aujourd'hui incontrôlable. J'ai une équipe qui ne me trahit pas sur le travail fourni à l'entraînement, j'ai des joueurs de qualité qui ont haussé leur niveau de jeu ces derniers mois. Après une très bonne première mi-temps, j'ai vu au bout de trois minutes en seconde période que les joueurs avaient perdu toute lucidité. Je n'avais pas de solution. Elle n'était pas tactique.
J'ai crié comme je le fais rarement. J'étais énervé. J'ai même eu un geste déplacé envers un supporter qui me disait qu'on jouait mal. Et je présente mes excuses pour ce geste. Je suis fâché contre cette équipe mais j'aime cette équipe. Je veux que le Stade lavallois se maintienne. Alors je suis allé proposé mon départ au directoire. Pas pour quitter le navire, mais pour créer un choc psychologique fort. Si c'est la solution, je me sacrifie volontiers. Mais le directoire m'a affirmé que ça ne semble pas être la bonne solution et a refusé ma proposition. »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.