Chemin du Préfet, les abords de l'usine Plastic Omnium de Laval sont déserts. Le spécialiste de la production de réservoirs pour véhicules a fermé ses portes en août dernier. « Le site a vu sa production s'effondrer. Une baisse de production de 60 % depuis 2011 », se justifiait en janvier dernier le groupe industriel. Depuis, un plan de sauvegarde est tombé et 87 salariés ont été licenciés.
Tous ? Pas vraiment en réalité. Saisie par deux délégués CGT « protégés », l'inspection du travail a refusé le motif économique pour sept représentants du personnel. Une surprise de taille pour Isabelle Vitry-Brochard, secrétaire générale de la CGT en Mayenne, qui n'« a jamais vu ça ». « Cela fait plaisir et montre que nous avons été entendus », se réjouit Malik Delmi, un des deux délégués CGT concerné.
La direction a décidé de répliquer et a saisi le Ministère du Travail qui a nommé un inspecteur régional chargé de mener une contre-enquête.
Payés en absence autorisée
En attendant, la situation est « ubuesque » pour ces sept employés, toujours salariés d'une entreprise apparentée à une coquille vide. « Il n'y a plus d'outil de production, on ne peut plus travailler », souligne Guillaume Bozza, le deuxième délégué CGT. « Nous restons à la maison et nous sommes payés en absence autorisée. C'est dur à vivre. Les gens demandent ce que je fais... », renchérit Malik Delmi.
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