La future passerelle de la gare a été présentée comme la surprise de ce conseil municipal qui a été animé par la nouvelle organisation du stationnement, et surtout par l'installation à la rentrée des nouveaux rythmes scolaires.
La future passerelle de la gare a été dévoilée lundi soir en conseil municipal. Le cabinet allemand installé à Paris Dietmar Feichtinger Architectures a remporté l'appel d'offres européen parmi les quatre finalistes du concours. Large de 8 mètres, en bois et acier, la passerelle offrira une vue dégagée sur la ville et sur la place de la gare, se voulant une vitrine du territoire et une “rue promenade” qui reliera les quartiers nord au centre-ville. Elle sera couverte à l'ouest par un portique en bois, avec des lames verticales brise-vent et brise-soleil, avec un garde-corps à l'est. Elle sera accessible de chaque côté par un escalier, une rampe et un ascenseur. L'ascenseur sud descendra jusqu'aux parkings. Elle sera posée sur les piliers de l'actuelle passerelle, qui seront conservés. Rien n'est encore acté en revanche quant à sa méthode de pose : progressivement sur site, ou par grue après pré-assemblage sur un autre site. A terme, elle s'imbriquera dans les bâtiments qui accueilleront la gare routière en rez-de-chaussée et des locaux commerciaux aux étages. Le coût de la passerelle, études comprises, est de 4,04 millions d'euros. Elle doit être financée par l'Europe, l'Etat, la Région, Laval Agglo, RFF, et la ville dont la part est de 800 000 euros. A cause de ce coût qu'elle juge prohibitif, et « parce qu'elle arrive trop tard comme l'ensemble de l'aménagement de la future gare LGV », l'opposition a voté contre la délibération portant sur l'attribution du marché de maîtrise d'œuvre de la passerelle.
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