Mayenne. Au Cyclo club mayennais, le bureau change mais l'esprit reste le même

Lors de son assemblée générale du 5 décembre, le Cyclo club mayennais a officialisé un changement important au sein de son bureau. Après dix-huit années d'engagement, le président Christian Monnier a souhaité passer le relais. Figure incontournable du club, il a été trésorier pendant onze ans avant d'assurer la présidence durant sept années supplémentaires. Il reste adhérent du club mais quitte le conseil d'administration.

C'est François Mouezy qui lui succède à la présidence. Membre du club depuis six ans et du bureau depuis dix-huit ans, dont six en tant que secrétaire, cette nomination s'inscrit comme une suite logique. "L'envie est là et le timing est bon. Je sais où je mets les pieds", confie-t-il, soulignant la solidité du club et la bonne entente entre les bénévoles. Un socle solide qui permet d'envisager l'avenir avec sérénité et continuité. 

Éric Lepober a été nommé secrétaire. "J'ai été membre du conseil pendant neuf ans sans m'investir davantage, puis j'ai fait un break de deux ans, précise-t-il. L'occasion s'est présentée et j'ai eu envie de m'engager à nouveau." Michel Barbin conserve la trésorerie, tandis que Simon André reste vice-président, poste qu'il occupe depuis neuf ans, en plus de la gestion du site internet.

141 licenciés, dont 15 femmes

Quatre nouveaux membres intègrent le bureau afin "d'apporter de nouvelles idées". "Avec 141 licenciés, il est important d'être nombreux pour gérer tout ce monde", souligne François Mouezy. Le conseil d'administration compte désormais seize personnes, dont sept au bureau.

Premier club cyclotouriste de la Mayenne, le CCM a " retrouvé ses standards d'avant Covid ". " On voit arriver des jeunes, même des trentenaires ", se réjouit le président. La moyenne d'âge reste autour de 60 ans, avec quinze féminines, soit 10 % des effectifs. " Ici, on ne fait pas de course, on est vraiment sur du cyclotourisme ", rappelle-t-il.

Le club propose des groupes de niveaux variés et des sorties trois fois par semaine. " L'avantage, c'est que l'on vient sur la place et il y aura toujours du monde pour rouler ", conclut-il.