La lutte entre des policiers incorruptibles et de redoutables gangs mafieux est un des sujets favoris des films hollywoodiens.
Los Angeles, en 1949. Mickey Cohen domine sans partage l’industrie du crime de la ville. Jusqu’au jour où apparaît une bande de policiers, conduite par le sergent O’Mara, prête à tout pour mettre un terme à son règne. Y compris à agir en marge de la loi...
Centrée sur l’affrontement entre Mickey Cohen, un personnage qui a réellement existé, et le gang de flics de John O’Mara, l’intrigue ne fait pas intervenir d’autres mafieux célèbres, à l’exception de Jack Dragna, rival de Cohen. Ruben Fleischer signe un excellent divertissement, qui est loin d’être un chef-d’œuvre, mais n’en a pas la prétention. Il paye son tribut, entre autres références, aux Affranchis, de Martin Scorsese. Mais Gangster Squad, qui n’a pas l’ambition de révolutionner le genre, trouve essentiellement son identité dans une palette chromatique et des choix visuels qui le situent d’emblée dans une filiation romantique et nettement plus hollywoodienne que réaliste : l’atmosphère générale, ultra-glamour et esthétisée à l’extrême, donne
l’impression que le film est comme figé sur papier glacé. Un choix audacieux, mais qui en rebutera certains. Cela dit, voir des mafieux des années cinquante dans de beaux costumes s’entretuer en tirant des balles au ralenti, en général, ça ne se refuse pas... Surtout si l’humour est de la fête.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.