A 17 ans, elle a quitté sa province, bien décidée à empoigner la vie. Pour Pauline Veillé, 23 ans, la province, c'était Laval. Une ville qu'elle a quittée pour Paris voilà six ans afin d'amorcer une c a r r i è re de comédienne. Aujourd'hui, elle se fait également poète, avec un premier recueil intituléAimer le singulier. Deux choix d'arts au premier abord pas évidents lorsque l'on connaît le handicap de Pauline Veillé : la jeune femme est en effet dyslexique. « A l'école, c'était très compliqué, j'inversais les lettres. J'ai été diagnostiquée en CP. J'ai commencé à vraiment lire en CM1, à être véritablement autonome en CM2. Des exercices qui n'étaient pas compliqués me prenaient un temps fou. » C'est grâce à une orthophoniste que Pauline a réussi à dépasser son handicap. « C'est avec elle que j'ai eu le déclic », se souvient-elle. Mais aussi grâce au théâtre : une passion qu'elle s'est découverte en fréquentant les ateliers du Clep.
Un parcours à découvrir dans Le Courrier de la Mayenne du 27 octobre.
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