Lundi 22 août en soirée, ils étaient 400. Mardi 23 août au matin, ils étaient encore une trentaine à tenir le siège devant le siège de la société Lactalis à Laval. « Essentiellement des agriculteurs de la Mayenne », relève Jérôme Landais, agriculteur à Saint-Denis-d'Anjou et secrétaire général de la FDSEA. Les agriculteurs viennent de passer leur première nuit de blocage de Lactalis, afin « montrer notre désarroi ». En fin de matinée, les renforts d'autres départements devraient arriver à Laval. « En fin de matinée, on sera entre 100 et 200 », prévoit Jérôme Landais.
« Le but, c'est de faire voir qu'on est là, qu'on a envie qu'il y ait des négociations. » Les agriculteurs mobilisés espèrent une rencontre avec Emmanuel Besnier, P-DG de Lactalis. « On nous a dit que si la manifestation se passait bien, il y aurait peut-être une rencontre demain. Pour l'instant, c'est calme, mais c'est notre mot d'ordre. Nous avons déjà fait des actions plus musclées, qui n'ont pas eu beaucoup de résultats. »
Dans la journée, les manifestants devraient accrocher des banderoles aux grilles de Lactalis. « Lorsque nous avons mis des slogans sur les routes, on a bien vu que ça dérangeait monsieur Besnier, qui a porté plainte. On va essayer de travailler là-dessus, sur son image. »
A noter que des déviations ont été mises en place pour les automobilistes qui empruntent habituellement le rond-point du Zoom.
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