Ursus le forain accueille dans sa roulotte Gwynplaine, un gosse au sourire défiguré, et un bébé que ce dernier a recueilli dans les bras de sa mère morte.
Avec beaucoup de soin, Jean-Pierre Améris reconstitue l’atmosphère du roman de Victor Hugo, dans un lieu et une époque indéterminés, contrairement au roman. C’est très bien fait, mais l’ensemble est un peu trop appliqué. L’interprétation, en particulier celle de Marc-André Grondin, très crédible en monstre au trop large sourire, est sensationnelle et confère à cette belle œuvre le souffle qui lui manque un peu.
Comme toujours chez Victor Hugo, il y a beaucoup de compassion pour la misère des humbles et de critiques pour la morgue des puissants. Si la conclusion appelle des réserves, elle relève de la notion d’amour éternel.
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