Comme George Lucas et sa Guerre des étoiles, Peter Jackson signe une trilogie, dont l’action se passe 60 ans avant Le Seigneur des Anneaux.
Bilbon Sacquet, paisible Hobbit, reçoit la visite du magicien Gandalf. Celui-ci lui propose une aventure : reconquérir le royaume perdu des nains d’Erebor.
Près de dix ans après la sortie du dernier volet du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson revient en Terre du Milieu pour réaliser non sa suite mais sa préquelle. En effet, Bilbo le Hobbit est un roman paru avant l’œuvre majeure de Tolkien, et qui le précède chronologiquement. Peter Jackson, très ambitieux, a pris le parti d’agrandir le récit original en y incluant des événements qui se déroulent en parallèle, et sont évoqués dans d’autres ouvrages non moins importants, tels que Le Silmarillion ou Les contes et légendes inachevés. Ces ajouts pertinents se voient complétés par d’autres totalement inventés. Peter Jackson, qui est par ailleurs l’un des rares réalisateurs à vraiment comprendre le sens du mot épique, maîtrise parfaitement son sujet et livre une œuvre, en dépit de choix assez risqués, d’une cohérence remarquable. Aussi beau que ses derniers films, Le Hobbit, plus qu’un voyage inattendu, se révèle être une odyssée splendide et sans temps morts, qui fait, une fois de plus, honneur à ce démiurge d’exception qu’est J.R.R. Tolkien.
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