Au début des années 2010, nombreux sont les entrepreneurs qui se lancent dans l'installation de produits photovoltaïques. Les crédits d'impôt, accordés pour toute installation en faveur des énergies renouvelables, fait connaître des croissances exponentielles à ces sociétés. Mais lorsque ces incitations fiscales ont cessé d'être, la plupart de ces entreprises sont tombées de haut. C'est ce qui est arrivée à une société de Changé en 2013, lorsqu'elle est placée en liquidation judiciaire.
Mais voilà, alors que les comptes de l'entreprise sont dans le rouge, ses co-gérants se sont octroyés des rémunérations et des salaires mirobolants, à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros. Plus que ce que n'aurait pu supporter la société : ce qui a valu à ces deux trentenaires lavallois d'être convoqués devant le tribunal correctionnel de Laval jeudi 9 juin pour abus de biens sociaux.
Un seul s'est présenté à la barre. Le dossier est conséquent. Outre l'abus de biens sociaux, ils sont poursuivis pour pratique commerciale trompeuse : ils vendaient des panneaux allemands mais en installaient des chinois.
Autre point, la SARL ne disposait pas d'assurance décennale, pourtant présente dans les conditions générales de vente.
Le tribunal condamne le prévenu présent à deux ans de prison avec sursis, le second à quatre ans avec sursis. Ils devront indemniser leurs victimes et ne pourront plus gérer une entreprise pendant cinq ans.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 16 juin.
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